I Un cœur forgé d'un acier de guerrier, Aspire à devenir officier. S'embrase à Saint-Cyr d'un feu qui ne s'éteindra, Ardeur qui transcende un vrai chef au combat. Dans l'infanterie il servira.
II Debout devant les éclairs de la guerre, Son honneur suit sa fidélité. Toujours vaillant prêt à s'offrir pour les siens, Des Alpes au Levant, du Maroc, Outre-Rhin : Sur tous les fronts s'illustrera.
III À son image, sa bravoure, sa prestance, Est formée l'unité d'excellence. La Légion para naît de sa volonté, Ce corps d'étrangers né pour se sacrifier : Pour l'Indochine disparaîtra.
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IV Dans la tourmente, les légionnaires du ciel, Témoignent à nouveau de leur valeur. Tu tombes à la tête, en héros foudroyé, De ce bataillon désormais immortel. L'ennemi te rend les honneurs. V La mort n'a pas emporté dans l'oubli, Le souvenir d'une si noble vie. Cyrard, lève-toi, contemple sur la Terre, L'ombre tutélaire de la Légion étrangère : Sa gloire sur toi rejaillira.
Dernier refrain Demain dans les combats, la même fougue l'emportera Orgueil du sang versé d'un officier de France. Chef de bataillon Segretain.
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